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 La Lassitude Me Tue ... [ Ôno Rinako ]

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Wang Eileen
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Wang Eileen


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MessageSujet: La Lassitude Me Tue ... [ Ôno Rinako ]   La Lassitude Me Tue ...  [ Ôno Rinako ] Icon_minitimeJeu 18 Juin - 16:15


    Eileen ne savait pas quoi faire de cette journée. Elle avait finit les cours à 11h du matin, il était maintenant 13h, elle avait été à la cafétéria et elle avait juste prit une salade de crudités, aucuns plats chauds et elle s’était contentée comme désert de se prendre une pomme. Ces derniers temps enfin plutôt depuis toujours, elle n’avait jamais vraiment eu un grand appétit et n’avait pas ce besoin de se nourrir, c’était se forcer pour elle. Un moyen comme un autre pour rester en vie, tout simplement manger pour ne pas mourir, si elle aurait pu vivre sans manger, cela serait le paradis pour elle, mais surtout une corvée en moins.


    Elle était seule dans ce début d’après-midi, elle ne savait pas quoi faire de son après-midi, pourtant le temps était magnifique, les oiseaux chantaient, les fleurs étaient écloses, leurs odeurs elles la sentaient au travers de son petit nez et pendant qu’elle respirait. Eileen était vêtue d’un long jean bleu délavé et large, d’un t-shirt large noir qui lui tombant sur la moitié de ses cuisses, elle ne portait aucune veste sur d’elle, mais elle l’avait mise autour de sa taille. Elle jouait avec sa chaine qui était autour de son cou, tout en commençant à marcher dans ce sentier. Elle remarqua vite, qu’ils n’y avaient pas beaucoup de monde, décidément elle allait vraiment passée une longue, très longue journée… avant de sortir du lycée pour aller travailler ce soir, dans un petit restaurant où elle travaillait en temps que serveuse mais où elle faisait le plus souvent la « plonge », ce qui était d’ailleurs plus son domaine, d’être près d’un évier entrain de nettoyer tous les couverts sals avant de les essuyer et les ranger à leur place, plutôt qu’être en contact avec des personnes en faisant semblant d’être aimable et gentille, envers des individus qui avaient tendance à l’ennuyer quand ils se plaignaient sans arrête, elle avait vraiment envie de baffer ces gens là parfois.


    Observant sa montre, il n’était que 13h02 décidément le temps ne passait pas du tout vite, quand on s’ennuyait mais pourquoi ?
    Le temps et le cheminement de la vie était vraiment mal fait, du début jusqu’à la fin. Si c‘est vivre pour mourir, c’est vraiment stupide. Survivre correspondrait le mieux à ce qui entoure la vie, la mort n’est qu’un mot qu’une sorte de délivrance, autour de cette atmosphère plus ou moins polluée et détruite, par la cruauté humaine. De se servir de la terre comme on se sert d’un être humain pour parvenir à ses fins. Soupirant fortement, de lassitude et d’incompréhension, elle n’entendait que les chants des oiseaux ce qui lui permettait de se sentir un peu moins isolée, moins seules, mais cela n’empêchait pas d’atténuer sa solitude, d’être seule dans ce sentier où seule « mère nature » était un moyen de passer le temps. Alors qu’il n’y avait vraiment pas grand-chose à faire ici, à par marcher, et marcher, sentir, regarder, se questionner, se tourmenter, elle qui croyait que cet endroit allait avoir le don de lui faire disparaître toutes les questions qui la rongeaient en ce moment, elle s’était vraiment trompée sur toute la ligne.


    Après tout la vie était mal faite, elle le savait maintenant. Son regard se porta au loin, elle y aperçut un chêne, le soleil était au zénith et lui chauffait un peu trop la peau, pour le genre de vêtement qu’elle portait sur elle. Eileen s’y rendit en grandes enjambées, sans plus tardées et quand elle y arriva, elle s’y installa et appuya son dos contre le tronc d’arbre, levant sa tête vers le haut, observant la clarté et les branches, pour apercevoir le ciel tout en haut, d’un bleu à vous renverser le cœur mais surtout à vous donnez un mal de tête dès plus tapant.
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Onô Rinako
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Onô Rinako


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MessageSujet: Re: La Lassitude Me Tue ... [ Ôno Rinako ]   La Lassitude Me Tue ...  [ Ôno Rinako ] Icon_minitimeVen 19 Juin - 13:54

    6 heures du matin... Cela fait maintenant dix minutes que son grand-frère la secoue, mais pourtant, elle n'a toujours pas ouvert un seul œil...


    « Rina ! Réveille toi ! T'es pire qu'une marmotte, on dirait que t'es dans un coma ! Allez, lève toi sinon tu vas être en retard, et moi, je vais me faire engueuler ! »


    Bon, c'est vrai qu'on pouvait comparer Rina a une marmotte... Elle passe beaucoup de temps à dormir, et même les réveils n'arrivent pas à la tirer de son sommeil ! En fait, quand un réveil sonne, elle le prend puis le lance contre le mur automatiquement, mais vraiment automatiquement, sans même s'en rendre compte, puis elle continue ensuite de dormir, comme si de rien n'était ! Si une personne vient la réveiller, alors elle a intérêt à faire attention et à enlever tous les objets à côté, car sinon, la jeune fille risque de lui en lancer un sur la figure pour la faire taire, automatiquement... Donc il faut enlever tous les objets puis lui tenir les bras, pour qu'elle ne donne pas de coup de poing ou autres... Il faut vers les dix/quinze minutes pour qu'elle se réveille, et si elle n'ouvre toujours pas un seul œil après ça... Bah il faut utiliser la manière forte... Un verre d'eau sur la figure, ou pire, un seau d'eau, ça au moins, on peut dire que ça réveil ! M'enfin, cette fois, son grand-frère n'a pas eu besoin d'en arriver jusqu'à là, comme Rina finit par ouvrir les yeux, puis comme si de rien n'était, elle bailla un moment puis se leva et se dirigea vers la salle de bain, sans même se rendre compte qu'elle avait failli rendre son frère complètement zinzin...


    Après le réveil, direction la salle de bain... Bon, comme Rina s'est réveillée en retard par rapport aux autres, pour une fois, il n'y avait personne... La jeune fille se doucha rapidement puis se coiffa vite fait, une queue de cheval allait suffire... Elle alla de nouveau dans sa chambre puis enfila son uniforme, puis alla ensuite prendre son petit déjeuner... Aujourd'hui, c'était son frère qui allait l'emmener en cours... Au moins, elle n'aura pas besoin de courir une heure après le bus ! Parce que bon... Rina... On peut dire qu'elle est maudite ! Si elle arrive en avance à l'arrêt, le bus passe en retard, si elle arrive à l'heure à l'arrêt, le bus est passé en avance... Comme je le dis souvent, quand on a la poisse, on a la poisse...


    La matinée passa assez rapidement, puis l'heure du déjeuner arriva... Rina ne mangeait pas vraiment la nourriture de la cafétéria... Bon, parce que la nourriture de la cafétéria coûte un peu cher, et radine comme elle est... Bah Rina préfère emmener son repas pour ne pas gaspiller de l'argent ! Comme sa famille tient un restaurant italien, la jeune fille peut avoir des pâtes à volonté ! Bref, Rinako mangea assez rapidement, puis décida ensuite d'aller dans le sentier, pour se reposer un peu et dessiner... Bon, parce que Rina devait rendre un portrait... Et... Hmm... On va dire que quand ça concerne l'art de dessiner, Rina est vraiment, mais alors vraiment nulle... Demander lui de dessiner une fleur, elle vous dessinera un truc complètement tordue qui ressemble vaguement à ce que vous lui avez demandé... La jeune fille espérait que cet endroit allait lui donner de « l'inspiration »... M'enfin, même avec de l'inspiration, elle arriverait pas à dessiner grand chose...


    La jeune fille prit une feuille, un crayon et une gomme, puis elle prit le petit chemin qui menait vers le sentier... Comme d'habitude, cet endroit était vide, complètement vide... Ah, un peu de calme n'allait pas lui faire de mal de toute façon... La jeune fille commença à marcher lentement, en regardant au tour d'elle, quand elle aperçue à un moment un jeune homme... Euh, enfin, je crois... On va dire que c'était assez difficile de savoir qui c'était... La personne ressemblait à un jeune homme mais avait quelque chose de féminin...

    « Bonjour ! J'espère que je ne te dérange pas ? »
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Wang Eileen
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Wang Eileen


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MessageSujet: Re: La Lassitude Me Tue ... [ Ôno Rinako ]   La Lassitude Me Tue ...  [ Ôno Rinako ] Icon_minitimeSam 20 Juin - 13:16


    Autour d’elle, les oiseaux chantaient en toute harmonie, d’une telle puissance vocale qu’elle se demandait comment ils pouvaient chanter sans en éprouver de la douleur et sans être en manque de souffle. Leurs champs étaient mélodieux à ses oreilles, elle avait fermé ses yeux sous l’effet de la musique qui avait eu le pouvoir de l’ensorceler et de la faire planer, comme si elle était dans les nuages et en compagnie de ses oiseaux. Elle était l’un des nuages, le vent, le soleil tout ce qui était proche des oiseaux pour pouvoir les atteindre tout en pouvant s’imprégner et chanter avec eux, d’une certaine manière. C’était beau de rêver des événements, des sentiments immesurables et qu’elle ne serait sans doute jamais capable de ressentir, ni de vivre dans la réalité des jours plus ou moins heureux, qu’elle passerait sur cette terre. Elle avait déjà vécue une enfance des plus difficiles, elle se demandait encore et le ferait toujours, comment elle avait pu survivre avec tout ce qu’on lui avait fait endurée et supportée quand elle était dans cet orphelinat ou bien quand elle était dans ces familles toutes aussi mauvaises et qu’ils lui avaient rendu la vie vraiment pitoyable, elle avait toujours était traitée comme étant un être inférieur et devant se plier à leurs volontés. Et a chaque fois, elle s’y pliait, que voulez vous quand on est qu’une enfant, il était difficile de pouvoir se défendre sans risquer que les coups vous tombent dessus, si vous auriez osé ouvrir la bouche pour parler, alors que l’on ne vous aurez pas autoriser à le faire.


    Cet endroit lui refaisait penser à tous ses souvenirs douloureux, qu’ils lui martelaient le cœur et qui ne cesseraient jamais de la poursuivre, de la suivre tous au long de sa vie et ce jusqu’à sa mort, qui serait pour elle, une sorte de délivrance et une page qui se ferme, pour qu’une autre s’ouvre, vers un monde plus meilleur, plus jovial et moins douleurs, mais c’était beau de rêver, de se donner du courage et de renforcer son espoir, de croire qu’après la vie, la mort vous permettez d’oublier celle qui vous auriez vécue, pour en vivre une autre après la mort. Eileen ne pouvait pas faire un trait sur l’espoir, car celui-ci lui permettait de garder les pieds sur terre et de pouvoir avancer dans la vie tout en l’affronter plus ou moins intensément chaque jours de son existence. Si elle n’avait plus cette lueur d’espoir, elle n’hésiterait pas à se donner la mort avant l’heure…


    Elle avait emmené son mp3 avec elle, elle l’avait pris dans ses mains, mais elle ne l’avait même pas mis les écouteurs dans ses oreilles pour écouter de la musique, profiter du chants des oiseaux, qui étaient plus agréable et plus enjôleur que les musiques, qu’elles avaient mises dans son mp3. Ecouter autres choses que ses musiques, ses musiques qui se répétaient. Elle préférait écouter la nature dans toute sa splendeur, enfin de compte être venu à cet endroit lui avait permis de voir une vision du monde totalement différente, qu’elle ne l’avait déjà sur son existence à elle mais aussi sur ce qu’il l’entourait. Mais comme si ce moment devait être brisé, devait être atténué elle entendit quelqu’un s’approcher d’elle, se diriger vers sa direction. Alors comme ça, elle n’était pas vraiment seule ? Peut-être que parler avec quelqu’un ou tout simplement voir la personne dans son champs de vision la ferait se sentir un peu moins seule, de ressentir une présence était toujours mieux que de ne rien ressentir du tout, vous ne croyez pas ?! Sa silhouette mais surtout les formes qu’elle voyait se rapprochait un peu plus d’elle, lui donnait comme information que la personne qui se dirigeait vers elle, était une jeune femme qui devait être dans ses âges et qui devait certainement être scolarisé dans le même établissement qu’elle. Son visage se tourna vers elle, la regardant avancer avec attention, sa masculinité se faisait de plus en plus ressentir et se voyait de plus en plus à chaque fois qu’elle avançait. Elle savait qu’elle allait la prendre pour un garçon, ce qu’elle espérait car voyez vous c’était impossible de desseller en elle, son côté féminin qui ne se dégageait pas d’elle. Si elle avait douté il y a quelques instants, là maintenant en étant devant elle, elle ne pouvait plus être douteuse sur son identité.


    Rinako : « Bonjour ! J'espère que je ne te dérange pas ? »


    Elle l’écoutait parler, restant silencieuse quelques minutes avant de prendre la parole à son tour, d’une voix amicale mais pas du tout menaçante, qui aurait pu lui faire comprendre de dégager de son champs de vision. Sa présence ne la dérangeait après tout, tout le monde avait droit d’être dans ce sentier et tout le monde pouvait tenter d’aborder une personne en se lançant dans une conversation.


    Eileen : « Salut ! Tu m’déranges pas, tu peux rester s’tu veux. »
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MessageSujet: Re: La Lassitude Me Tue ... [ Ôno Rinako ]   La Lassitude Me Tue ...  [ Ôno Rinako ] Icon_minitime

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