Murakami Haruka

Invité

••• Moi, c'est Murakami Haruka
&& voici l'histoire de ma vie.

SURNOM: Ruru-chan ou Ruka-chan
ÂGE: 17 ans
SEXE: F
NATIONALITÉ: Japonaise
ORIGINE: Japonaise
GROUPE: Student
ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle
FAMILLE: Haruka est, comme tout le monde, née d'un père et d'une mère. Son père, Murakami Hiroki, dirige une énorme société et n'a donc jamais eu énormément de temps à consacrer à sa fille. Sa mère, quant à elle, a quitté le domicile familiale alors que son enfant avait seulement neuf ans. Haruka ayant été énormément proche de celle-ci, les dernières paroles que l'ex madame Murakami prononça à son égard la blessèrent tellement qu'elles lui font encore mal aujourd'hui. Quant à son père, c'est à peine s'il fait attention à elle lorsqu'elle est à la maison. Haruka n'a donc pas vraiment de famille au sens où on l'entend. Une mère qui ne donne aucun signe de vie, un père qui ne fait même pas l'effort de se signaler présent, faisant comme s'il ne la voyait pas lorsqu'ils se croisent dans les couloirs de leur maison... Non, la vie familiale d'Haruka n'a rien d'idéal. Et pourtant, vu le caractère que la demoiselle montre, c'est quasiment insoupçonnable. C'est d'ailleurs bien pour ça qu'elle n'invite que très rarement quelqu'un chez elle.

••• Je suis Joyeuse, Maligne
mais En colère.

PSYCHOLOGIQUE: Ah nom de nom, le caractère d’Haruka… C’est quand même quelque chose. Elle ? Discrète ? Euh… Ben franchement, c’est seulement quand elle veut. Et vu qu’elle ne le veut pas bien souvent, pour le coup… On ne peut pas vraiment dire que ce mot lui convient. Rassurons-nous, elle n’est pas non plus une vraie pile électrique et n’est pas du genre à sauter partout comme une tarée. Hey, son surnom, c’est Ruru-chan, pas Marteau Piqueur-chan ou Kangourou-chan. Encore heureux d’ailleurs, parce que ça sonne pas franchement bien x.x’ Bref, passons aux choses sérieuses. Bien qu’elle-même ne le soit pas énormément, m’enfin il faut bien s’y mettre un jour. Essayant d’être le plus joyeuse possible, s’ennuyer avec elle a autant de chances de se produire que de voir E.T. basculer du côté obscur de la Force. En gros, ça n’arrivera jamais, tous les connaisseurs en matière d’extra-terrestre le savent très bien. Parfois étranges, souvent même, il n’est pas rare de la voir partir très loin dans des délires assez spéciaux. Quant à savoir si c’est pour soûler un peu les autres en faisant la gamine ou parce qu’elle est réellement bizarre… Personne n’a jamais su le dire. Sa joie de vivre fait plaisir à voir. Et on ne se douterait pas une seule seconde qu’en réalité, elle ne fait que se donner un rôle. Mais elle s’y sent beaucoup plus à l’aise en agissant comme ça qu’en étant réellement elle-même. Et puis les déprimées, ça va bien cinq minutes non mais oh ! Pas du genre à se lamenter sur son sort, elle ne parle que très rarement d’elle. Ou alors, ça n’est que sur le ton de la plaisanterie. Quant à ceux qui ne sont pas de bonne humeur, à part les râleurs qu’elle arrive à trouver plus ou moins comiques et dont elle se moque souvent sans réelle méchanceté… Ah franchement, n’allez pas la voir. Les dépressifs, elle ne veut même pas en entendre parler. On a tous nos problèmes, et si elle ne va pas pleurnicher sur les épaules de la première personne qui vient, elle ne voit pas pourquoi les autres le font. Après tout… Haruka ne va pas se présenter en disant directement « Salut, j’m’appelle Haruka et mes parents voulaient pas de moi. Ah tiens, ça m’fait penser que ma mère m’a abandonnée à mes neuf ans et que mon père me regarde à peine, bouhouhouhou, que je suis seule et triste, bouhouhouhou ! » Le jour où elle fait ça… Mais foutez-lui une claque !

Très maligne, la demoiselle a un côté chieuse réellement prononcé. Puisqu’il faut absolument qu’elle s’occupe, elle accomplit les premières choses qui lui viennent à l’esprit. A savoir : soûler les autres. Des amis, des gens qu’elle ne connaît pas… Parfois ça passe, parfois ça casse. Jeune fille qui ne manque pas de répartie et d’imagination, on peut s’attendre au pire comme au meilleure venant de sa part. Et même si elle ne cherche pas forcément à être méchante, parfois ses paroles et ses actes dépassent ses pensées. Ca la fout dans le pétrin ? Tant pis ! Au moins, elle n’a pas le temps de s’ennuyer. Vive l’activité nom de nom ! Vive la chieuse attitude ! Profitant largement du fait qu’elle soit mignonne, elle aime mener les autres par le bout du nez comme si de rien n’était. Petite manipulatrice marrante, elle ne demande jamais rien de réellement dangereux, mais peut emporter les autres avec elle dans des situations assez… Difficiles, il faut le dire quand même. Heureusement, elle est suffisamment intelligente pour pouvoir s’en sortir… Ou pour savoir s’entourer de gens encore plus intelligents qui lui permettront de s’en sortir. Quoi ? Elle, elle n’est pas comme Jonathan de Secret Story, elle n’a pas le Q.I. D’Einstein ! Très ouverte, elle n’a pas le moindre mal à aller vers les autres et à leur parler le plus normalement du monde. Tant qu’elle n’a pas à raconter sa vie dans les détails, tout va bien. D’ailleurs, elle a tendance à raconter quelques petits mensonges comiques et franchement faciles à reconnaître. Plaisanter évite les questions. C’est pourquoi, quand on lui demande comment est sa famille, elle est capable de répondre des trucs du genre « oh ben ma mère est une chercheuse enlevée par des martiens et mon père est en prison pour avoir voler une sucette à un bébé ». Elle ? Ne rien prendre au sérieux ? Voyons, si elle était réellement comme ça, elle ne se sentirait pas aussi mal en vrai.

Mal oui. Au fond d’elle, elle aimerait ne pas ressentir cette tristesse et cette colère qui l’envahissent dès qu’elle oublie qu’elle doit s’occuper. Cette colère parce qu’elle ne peut pas s’empêcher d’y penser, encore et encore, tous les jours. Cette tristesse parce qu’à force, il n’y a qu’une seule vérité qui s’impose à elle. Elle n’aurait jamais du être là. Elle n’aurait jamais du apparaître, venir au monde. Elle est seule, elle l’a toujours été et le sera probablement encore dans des dizaines d’années. D’ailleurs, elle ne se voit pas finir autrement que solitaire, dans un grand appartement avec pleins de chats. Vision optimiste de l’avenir qu’elle a donc. Elle a peur de finir comme sa mère, tout comme elle a peur de devenir comme son père. C’est pourquoi elle a beaucoup plus besoin des autres que ce que l’on peut penser. Être toujours seule lorsqu’elle est chez elle la déprime. Et pourtant, qu’est-ce qu’elle déteste ces « foutus déprimés d’la vie » comme elle les appelle ! Beaucoup plus sensible aussi qu’elle en a l’air, le fait qu’elle soit une excellente comédienne à fond dans son rôle de jeune fille joyeuse et marrante cache bien ce côté de sa personnalité aux autres. Côté qu’elle n’accepte pas. En vrai ? Mon dieu… En vrai, qu’est-ce qu’elle ne se supporte pas…

PHYSIQUE: Jolie, ça oui, Haruka l’est. Comme quoi elle aura au moins hérité ça de sa mère. Mesurant pas moins d’un mètre soixante quatre pour un peu moins de quarante cinq kilos, elle n’est pas bien épaisse comme nenette. Toujours en mouvement, on pourrait penser qu’elle n’est jamais fatiguée. Et pourtant, y a dès fois où elle aimerait bien s’écrouler dans un bon canapé bien confortable si elle n’avait pas envie de laisser ses pensées l’emmener un peu trop loin pour elle. Souriante comme jeune fille, la voir faire la tête est franchement rare. Et puis en général, elle s’arrange pour que personne ne la voit dans un état de tristesse. Bien sûr, elle peut faire semblant, histoire de jouer un peu du fait qu’elle soit mignonne. Mais c’est tout. Mignonne. Ca oui, elle l’est aussi. Qui pourrait réellement résister à ses nombreuses moues ? Tellement habituée à en faire, on pourrait presque penser qu’elle en a une pour chaque situation. Il faut dire qu’en plus de ça, Haruka a un visage très expressif qui laisse rarement les autres de marbres. Et ça, c’est cool quand on a envie de se faire comprendre. A la limite, elle pourrait devenir muette que ça ne lui poserait pas de problème. M’enfin n’allons pas non plus le lui dire. La connaissant, elle pourrait vouloir tenter l’expérience pendant une semaine et faire chier le monde avec ça.
Un joli visage bien ovale est dessiné par des traits fins et délicats. Quand on dit qu’Haruka est belle, on ne ment pas. Elle l’est réellement. Peut-être pas aux goûts de tout le monde, mais dans tous les cas, elle reste agréable à regarder. Et la traiter de moche serait exagérée. Après… Elle n’est certainement pas non plus la future James Bond Girl. Mais que voulez-vous ? Ce crétin préfère les occidentales é.è ! Bref, continuons la description. Un petit nez fin, des yeux bridés de couleur noisette, pétillants comme pas permis et rarement éteints, elle peut donner facilement le sourire. Ses lèvres pulpeuses s’étirent souvent d’ailleurs pour laisser joyeusement apparaître des dents parfaitement blanches. Qu’est-ce qu’elle est mignonne aussi quand elle sourit ! Une tête apparemment innocente ne laisse en aucun cas sous-entendre qu’elle peut être capable de pas mal de conneries… Ce qui l’arrange bien, il faut le dire. Au moins, elle n’est que très rarement punie. Ses cheveux longs et bruns sont aussi souvent attachés que détachés. Elle a pris l’habitude de les onduler légèrement. Eh oui, c’est aussi une fille qui prend soin d’elle.
Très fine, elle donne l’impression d’être plus petite que ce qu’elle n’est. A la voir, on pourrait croire qu’elle pourrait se faufiler n’importe où. Et puis… Il faut aussi dire que ça lui donne une apparence assez fragile, presque touchante… Qu’on oublie vite lorsqu’on a affaire à son caractère pas très facile à supporter. Surtout quand on doit y faire face quotidiennement. Un look très féminin, elle reste une fille à la mode. Normal. D’abord parce que la seule chose pour laquelle son père fait attention, c’est l’image qu’elle peut donner aux autres, et ensuite parce qu’elle est riche et qu’elle n’a pas l’intention de faire comme si elle était pauvre. Pour elle, c’est déjà mieux que de se la jouer « j’ai pas d’argent ». Les personnes comme ça, elle a tendance à les trouver plus hypocrites qu’autre chose x.x’

BIOGRAPHIE:
Chère maman,

Ca fait déjà trois jours que tu es partie de la maison. Tu sais, je pense que ce que tu m’as dit, ça n’était pas vrai. Après ton départ, j’ai beaucoup pleuré. Plus à cause de la dispute avec papa que par les paroles que tu m’as dites. Vos mots raisonnaient vraiment fort dans la grande maison que nous avons.
Dis, tu reviendras bientôt ? Je n’ose pas le demander à papa. J’espère que tante Yumi va bien et que la campagne de ton enfance te redonne un peu de bonheur. Tu sais, à la maison, quand tu n’es pas là, quand on n’entend pas ton rire alors qu’on est à l’autre bout de notre immense jardin, c’est déprimant. Papa m’a à peine adressé la parole depuis que tu es partie. Enfin, comme d’habitude, c’est vrai. Il travaille beaucoup, c’est toi qui n’arrête pas de me le répéter quand je m’en plains. Mais maintenant, il n’y a personne pour me le dire comme toi tu le fais. Papa a engagé quelqu’un pour s’occuper de moi pendant que tu n’es pas là. En plus de tous les autres qui sont chargés de m’apprendre pleins de choses. Tu sais, je suis petite, mais j’ai un vrai emploi du temps de Ministre ! C’est cette personne qui m’aide à t’écrire cette lettre, c’est pour ça que je parle aussi bien.
Tu te rappelles, de cette poupée que le Père Noël m’a donnée comme cadeau ? Je trouve qu’elle te ressemble un peu. Elle a l’air gentille et douce, comme toi. Mais il lui manque quelque chose. En plus, elle n’est pas aussi jolie que toi maman. Tu me manques tu sais. Quand je suis à la maison, je passe mon temps à aller fouiller dans tes affaires. J’ai tellement hâte que tu reviennes maman ! J’ai tellement hâte que tu me prennes dans tes bras. Tu sais, tu n’auras pas besoin de me dire que tu es désolée pour ces mots méchants que tu m’as dit. Tu ne les pensais pas, alors ça n’est pas la peine. C’est ma nourrice qui me l’a dit. Elle m’a dit que face à moi, on ne pouvait pas penser ce genre de choses.

Invité

Je l’aime bien ma nouvelle nourrice. Elle est gentille, elle joue beaucoup avec moi et elle n’arrête pas de me prendre sur ses genoux. Mais tu sais, elle n’est pas aussi bien que toi. On joue plus longtemps ensemble, mais à elle aussi, il lui manque quelque chose. Même si elle est très drôle aussi. Demain, elle a prévu de m’emmener au zoo, mais je lui ai déjà dit que tu serais certainement rentrée.
Hein maman, demain tu seras rentrée ? Tu liras ma lettre, et tu voudras tout de suite revenir à la maison parce que tu te rendras compte que je te manque aussi. Tu te rendras compte que j’ai toujours compté pour toi, plus que ce que tu ne croyais jusqu’ici. Mais ne t’en veux pas pour ce que tu m’as dit maman. Tu sais, je pense que si aujourd’hui, je ne comprends pas vraiment et que ça me rend triste, je sais que plus tard, je saurai pourquoi tu m’as dit ça.
Est-ce qu’au moins, tu es vraiment chez tata Yumi ? Tout le monde me dit que oui dès que je pose la question, mais à chaque fois, ils détournent le regard. Ca n’est pas grave. Je vais mettre un mot pour elle, pour lui dire qu’il faut qu’elle te donne cette lettre. Tu me manques maman. J’aimerai que ce soit toi qui me lise mon histoire avant de m’endormir le soir. J’aimerai que, comme avant, tu restes avec moi jusqu’à ce que je ferme les yeux à cause de la fatigue. J’aimerai que demain matin, ce soit toi que je voie endormie sur le beau fauteuil de ma chambre. Je veux te voir encore discuter avec les domestiques de la maison, jardiner dans notre grand jardin, pester contre nos voisines aussi riches que nous, mais qui ne t’aiment pas parce que tu viens de la campagne. J’aimerai te voir les ridiculiser encore et encore, pour qu’ensuite nous rigolions toutes les deux et que tu fasses semblant de me gronder lorsque je me mets à les insulter aussi. Et puis quand tu grondes papa, c’est tellement marrant aussi ! Dis maman, tu vas revenir pour faire tout ça, pas vrai ?
En tous cas, tu peux être sûre que je t’attendrai jusqu’à ce que tu rentres à la maison.
Je t’embrasse fort maman. Et embrasse aussi tata Yumi pour moi. Et dis-lui que je m’excuse de vouloir que tu rentres aussi vite !

Haruka.

***
Chère maman,

Ca fait maintenant un an jour pour jour que tu as quittée la maison. Je t’ai envoyée une lettre par semaine et tu ne m’as jamais répondue. Est-ce que j’ai tort de continuer ? J’ai dix ans maintenant. J’ai l’impression que tu me détestes. J’ai l’impression, finalement, que ce que tu m’as dit avant de partir… C’était vrai. Tu sais, rien que d’y penser, j’en ai la nausée. A l’école, je continue de sourire. Je continue de jouer avec mes amis, comme si de rien n’était. Après tout, c’est toi qui m’a appris à être une bonne comédienne, non ? C’est toi qui m’a dit qu’il n’y avait que les comédiens qui pouvaient s’en sortir dans la vie. Alors je ne fais que suivre ton conseil.
Pourtant, ça ne va pas vraiment. Mais j’en ai l’habitude maintenant. J’ai arrêté d’aller me faufiler dans ton immense placard. Les vêtements que tu y as laissés ne sentent plus ton odeur. J’ai fini par l’oublier. C’est tellement triste ! Je voulais la garder pour toujours, j’étais sûre qu’elle resterait gravée dans ma mémoire à tous jamais. Tu sais, je crois qu’une partie de moi voudrait t’oublier, mais je ne peux pas. Je voudrai seulement savoir si les derniers mots que tu m’as dit étaient vrais, ou si tu les avais seulement prononcés dans un excès de colère. Je m’accroche stupidement à l’espoir qu’en réalité, on t’ait presque forcé à les prononcer. Ou alors, c’est que toi aussi, tu étais une excellente comédienne.
Mais tu me manques maman. Tu me manques encore et toujours. Tellement, si tu savais… Avant, je parlais de toi à des amis comme si tu étais toujours là. Ils m’ont dit que je leur faisais pitié, que j’étais ennuyeuse à faire ça. Qu’ils ne voulaient pas rester avec une fille aussi triste que moi. C’est pour ça que j’ai arrêté. C’est pour ça que maintenant, je souris. Quoi qu’il arrive, je dois sourire. Mais tu sais… Je les entends. Ils ne le disent pas, mais je les entends quand ils pensent que je suis une bien pauvre petite fille quand même. Ils trouvent que tu es une mère indigne, et j’aimerai leur hurler que c’est faux, que ça n’est pas vrai, qu’ils mentent. Mais je n’y arrive pas. J’ai peur qu’après, ils disent des mots qui finiraient par me blesser. J’en ai marre d’avoir mal maman. Tu pourrais me guérir, si seulement tu te décidais à revenir…
Je ne sais plus à quelle adresse envoyer mes lettres. J’ai essayé celle de tes parents, celles de tes frères et sœurs. Je les leur envoie à tous, comme ça je suis sûre que tu les reçois. Alors pourquoi est-ce que tu ne me réponds pas ? Tu n’as qu’à faire un mot pour me dire d’arrêter de t’écrire et j’arrêterai. Je crois qu’il n’y a qu’à toi que j’obéisse vraiment de toute façon. J’ai appris que faire pleins de blagues et de petites bêtises marrantes évitaient que les autres se posent des questions sur nous. De moins en moins de personnes me demandent si je vais bien. Ils se disent que vu que je rigole souvent, c’est que je dois m’être remise de ton départ. Ils sont bêtes tu sais. Personne ne se rend compte de rien, mais c’est mieux comme ça. Je n’ai pas envie de parler de tout ça. Il n’y a qu’à toi que je dis tout. Alors que toi, tu ne me dis rien. Tu m’as bien pourtant appris que les bonnes relations devaient être basées sur des échanges équitables. Et pourtant, je ne reçois rien de toi.
Quant à papa, je crois que je suis une étrangère pour lui. Il ne me remarque quasiment plus et nous ne mangeons que très rarement ensemble. Le reste du temps, il travaille ou je suis à l’école. Je sais que ça lui prend beaucoup de temps, de gérer une société comme la sienne, mais il reste quand même mon père. Dis maman, est-ce qu’il a toujours été comme ça ? J’aimerai tellement savoir comment il était quand tu l’as rencontré. J’aimerai tellement connaître votre histoire d’amour. Lui était le riche héritier d’une grande société, et toi la pauvre étudiante fraîchement débarquée de ta campagne à Tokyo. On dirait un film, c’est si romantique je trouve ! Alors… Pourquoi est-ce que ça devait se terminer comme ça ?
Je garde quand même l’espoir de te revoir un jour. Peut-être qu’au bout d’un moment, grâce à toutes mes lettres, tu décideras de revenir à la maison. Est-ce que tu considères encore cet endroit d’où je t’écris comme étant ta maison ? Est-ce que tu l’as seulement un jour appelé comme ça ?
Je t’aime maman. C’est quelque chose qui ne changera pas. Et je continue de t’attendre, quoi qu’il arrive.

Haruka.

***
Chère maman,

Je ne sais même pas pourquoi je continue de t’écrire. Ca fait un an que je n’ai pas reprit ce stylo et ces feuilles en particulier. Je les ai gardés dans leur placard, ils reposaient silencieusement en attendant que je me décide à les ressortir un jour. Je regrette déjà. J’ai encore grandi maman. Aujourd’hui, j’ai 17 ans. Je suis au lycée Teisai, mais est-ce que tu en as seulement quelque chose à faire ? Je te crois aujourd’hui. Je n’ai plus envie d’espérer. J’aimerai pouvoir t’oublier. Oublier cette scène en particulier. Et pourtant, je peux la revivre n’importe quand tellement je me souviens de chaque détail. Ca m’énerve. Je m’énerve. Tu sais quoi ? Avant ma naissance, tu as été la première personne à m’abandonner. Tu ne me voulais pas. C’est bien ce que tu m’as dit. Non… « Tu étais la dernière chose que je voulais avoir ! » Voilà. C’est plutôt ça. J’espère… J’espère que tu n’as plus jamais prononcé ces mots pour une autre personne. J’espère aussi que tu ne les as jamais reçus. Ca m’a fait mal quand je les ai entendus. Et je les entends encore aujourd’hui maman. Et qu’est-ce que j’ai d’ailleurs, à continuer de t’appeler maman ?
Tu sais, pendant toutes ces années, ces huit années où j’ai tellement pensé à toi, j’ai contenu toute cette colère que je n’arrive plus à retenir maintenant. Je ne peux l’exprimer qu’en m’adressant à toi. Et pourtant, ça m’énerve encore plus. Pourquoi est-ce que ça ne me soulage pas ? Tous mes amis, eux, sont tranquilles. Ils s’inquiètent de savoir quel vêtement va avec tel jean, telle jupe… Et moi, je pense à quelle tenue je pourrai porter lorsque nous nous reverrons. Alors que je suis persuadée que tu ne me reconnaîtrais même pas si tu me croisais dans la rue. Moi en tous cas, je saurai qui tu es.
Ca me fatigue de jouer encore et encore la comédie. Tu sais, les gens me voient comme une fille vraiment joyeuse. Qui ne manque de rien, qui aime la vie et qui sait bien s’amuser. En vrai, je ne fais que m’occuper l’esprit. Tu sais… J’ai pleins de questions qui me viennent en tête quand je finis par ne plus savoir quoi faire. Quel genre de questions ? Eh bien… Celles-là : est-ce que ça n’aurait pas été mieux pour moi que tu m’abandonnes à la naissance ? Pourquoi n’as-tu pas tout simplement avorté si j’étais la dernière chose que tu voulais avoir en ce monde ? Je t’exaspère tant que ça pour que tu ne veuilles pas répondre à aucune de mes lettres ? Je t’en ai pourtant envoyée ! Des centaines. Et en échange, je n’ai rien reçu. Même pas un mot. Même pas quelques secondes au téléphone.
Je me rappelle t’avoir dit que plus tard, je comprendrai pourquoi tu m’as dit ça, et que tu n’avais pas à t’en vouloir. Sans le savoir, je t’ai menti. Je ne pourrai jamais comprendre. Et je ne comprends pas pourquoi tu n’as pas l’air de regretter ce que tu as fait. Tu m’as laissée avec papa. Avec papa, oui. Cet homme qui fait mine de ne pas me voir quand nous nous croisons dans les couloirs de notre immense maison, je suis sensée l’appeler papa. Alors lui non plus, il ne me voulait pas ?
Tu sais, dès fois… J’aimerai pouvoir me réveiller et, malgré tout ça, voir que tu es là. Que tu as toujours été là, que ton départ ne s’est jamais fait. On aurait pu être heureuse, toutes les deux. Tu n’as pas voulu de ce bonheur. A la place, tu as dû plutôt rencontrer un autre homme, ou retrouver un amour de jeunesse. Tu l’as épousé, et puis tu as eu d’autres enfants. Et ceux-là, tu les voulais. Ceux-là, tu les aimes plus que tout. Oui, j’ai peut-être un frère ou une sœur, qui un jour découvriront mon existence et voudront me parler. Ce jour-là, tu seras bien forcée de me retrouver non ? Je l’espère tellement… C’est peut-être égoïste, mais je ne vois pas quoi espérer d’autre maintenant pour pouvoir seulement une fois t’avoir à nouveau en face de moi.
En ce qui concerne l’école, ne t’inquiètes pas pour ça. Même si tu n’as pas vraiment l’air de t’inquiéter tout court pour moi, mais ça n’est pas grave. Je préfère t’écrire comme si c’était le cas, c’est le seul moyen pour moi de ne pas me mettre en colère. J’ai quelques amis. Il faut dire que je parle très facilement avec les autres, et je m’arrange toujours pour qu’ils ne sachent pas grand-chose de ma famille. Tu devrais être la première à comprendre pourquoi d’ailleurs. A côté de ça, je joue beaucoup au piano. J’ai l’impression que c’est la seule chose qui arrive à me libérer d’un poids beaucoup trop lourd pour moi. Je pourrai jouer des journées entières si personne ne venait pour m’arrêter à la maison. J’adore les jours de pluie aussi. Comme toi. C’est quelque chose que nous avons en commun. Chaque fois qu’il pleut, je sors et je laisse les gouttes tomber et tremper mon visage. Je ferme les yeux, et j’imagine que tu es avec moi.
Finalement maman, quoi que je fasse, si je suis la dernière chose que tu aies voulu avoir en ce bas monde, tu es la seule que je désire vraiment.
Je t’embrasse,

Haruka.

••• J'aime le piano,
mais je hais que l'on me parle de moi.

J'AIME/J'AIME PAS: Les seuls moyens qu'Haruka a de réellement se sentir mieux sans avoir à oublier, c'est de jouer du piano pendant des heures et rester sous la pluie pendant que cette dernière tombe. Elle adore seulement. Ca l'apaise. Grâce à ça, elle supporte un peu mieux les choses. Le piano lui permet de réellement s'exprimer, et la pluie lui donne le sentiment d'être plus proche de sa mère que ce qu'elle n'est réellement. A côté de ça, malgré sa richesse, elle préfère les choses assez simples. Lui faire plaisir n'est pas difficile. Par contre, évitez justement d'en faire trop. L'intention est bonne, mais elle trouve ça plus chiant qu'autre chose x.x' Et... Elle ne supporte pas les personnes qui font comme si elles étaient pauvres alors qu'elles sont riches, ou riches alors qu'elles sont pauvres. Quant aux déprimés de la vie, n'en parlons pas ! Elle les évite comme la peste ! Détestant par-dessus tout qu'on lui parle d'elle ou qu'on la force à le faire, Haruka trouve toujours un moyen pour éviter le sujet, que ce soit une petite connerie ou un changement radical d'attitude. Elle ne veut pas parler d'elle dans les détails, ça n'est pas si compliqué à comprendre nom de nom !
MON SECRET: Complètement délaissée par son père, abandonnée par sa mère depuis ses neuf ans... Ca lui suffit largement. Si le fait que sa génitrice soit partie n'est pas inconnu de tout le monde, celui qu'elle ait été une enfant non désirée est un poids assez lourd pour elle. Elle le cache derrière des plaisanteries et une bonne humeur présente pour lui occuper l'esprit.
MES RELATONS: Si quelqu'un veut bien de moi é.è!

••• Mon pseudo est Bibi,

&& voici qui je suis vraiment.

PRÉNOM: Fanny
ÂGE: 18 ans
CONNEXION: (5/7)
OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: J'sais plus, ça fait un moment que j'le connais mais j'avais pas encore osé l'inscription xD
AVIS SUR LE FORUM: Le graph est super beau *O* Et le contexte est simple, mais qu'est-ce que j'aime quand même xD
COMMENTAIRE: /
CODE: Code oki (by Sojuro) (ça veut dire quelque chose ? o.o)
AVATAR: Kiritani Mirei

Invité

Oh yeah, mon acolyte is here

Welcome *O*
Bonne chance pour le peu qui te reste à faire =D

Invité

Yeaaah thanks my acolyte <33
Bon allez, plus que le j'aime/j'aime pas, j'suis trop forte mouahaha 8)
Tain la vache, accueillie par mon acolyte en Yunho, ça fait plaisir xD

Invité

Welcomeuh ! ^-^

Bienvenu parmi nous

je valide ton code et bonne pour ce qui te reste à faire ^^

Invité

Merci Akiharu et Sojuro =)

Bienvenue ! Jolie jeune demoiselle ^^

Invité

Merci Hirokumi =D (yeah et en plus du bienvenue j'ai droit à des compliments, kakkoii moi xD)

Bon, j'arrête mes conneries x.x' Tout ça pour dire que j'ai terminé ma fiche 8)

Bienvenue !

Bon jeu sur le forum !

Byyyye

Invité

Merci beaucoup ^o^

Purée ta fiche est trop bien x33 Bienvenuue!!

J'ai édité ton code! Merci d'avoir lu le règlement.

Je te valide!

Maintenant tu peux ::
- Faire une demande de Multimédia pour obtenir un MSN, un téléphone, tout ça. ^w^
- Une demande d'habitation pour pouvoir avoir un endroit où vivre, avec un téléphone de résidence pour que les gens appelle chez toi !
- Si t'as envie de RP, tu peux toujours faire une demande ici! ^^
- Organiser tes relations ici !! ^^
- Si tu est absent, tu dois motiver ton absence à cet endroit!
- Pour les news, tu peux t'informer ici ou sur la page d'accueil...!!

Donc voilà, c'est tout je crois!
Je te souhaite un bon jeu et passe de très bon moment parmis nous!
Bienvenue à Nihon Teisai.
En cas de problème, contact moi!! ^^

Invité

Merci beaucoup pour la validation et tout le reste =D !
J'me mets dès maintenant à tout ça ^^

» C'est moi et moi seul le véritable Casanova ! { Haruka ♥♥