1. Devenir partenaire?

Depuis le début de l’été, un bruit court parmi la jeunesse d’Asie. Il existerait une île où tout serait permis. Une île où tous les jeunes dans le vent, beaux et de préférence riches sont invités à se rendre.
Une île paradisiaque, une sorte d’Eden terrestre.

De nombreux jeunes ont été invités en ces lieux. Aucun n’en est revenu.
La vie y est si douce, que ce serait proprement criminel de vouloir en partir, n’êtes-vous pas d’accord ?
C’est ce que tout un chacun pense. Et s’il en était autrement ?
Et si vous n’aviez aucun moyen d’en repartir ?
Et si vous n’étiez que d’insignifiants sujets d’expérimentation ?

Car telle est le cas. Derrière ces palmiers, cette plage de sable fin, cette mer azure et la liberté excessive qui régit l’île se cache une organisation prête à tout pour obtenir des contrats militaires. Tout n'est que factice. Vous vous faites manipuler sans le savoir.

Vous avez été invité, vous êtes venus, vous rendrez vous compte de ce qui se trame ou vous laisserez-vous manipuler par des scientifiques à l’éthique douteuse ?

Trois ans ont passé, depuis le déclenchement de la guerre entre les trois familles Joong, Hachi et Kreuz, faisant toujours rage aujourd'hui avec davantage d'ardeur et pourtant personne ne fait rien pour changer cette situation. Cinq ans ont passé et certaines personnes, pour prouver leurs supériorités sur leur semblable firent de certaines de leurs connaissances des esclaves parfaits. Bien sur, ces derniers n'étaient pas vraiment parfaits, car ils avaient encore une volonté propre et pouvait dire non lorsque l'ordre ne leur convenait pas. Pour parer à ce problème, les certains scientifiques firent des expériences pour transformer les personnes choisies en esclave parfait en Néko leurs gênes avec ceux d'un animal docile, aussi se fut le chat qui fut choisi et lors de la première implantation, certaines choses se sont passées, les êtres humains victime de ces expériences eurent des oreilles de chat et une queue à l'arrière. Les scientifiques n'y virent aucun problème, car cette différence servira à identifier les esclaves des maîtres et décidèrent donc d'en faire commerce en disséminant leurs spécialité de pars le monde au plus offrant. Raison pour laquelle, aujourd'hui, les esclaves appelés nekos firent leurs apparitions sur Anejou.
Quelques semaines après leurs arrivées, ils étaient commercialisés dans le marché noir et certaines pertes de marchandises se faisaient parfois. Raison pour laquelle on peut parfois apercevoir des nekos seuls dans les rues, libre a vous de les ramener au marché noir ou de le garder pour vous.

« Vous allez être heureux, nous avons décidé de faire partir la classe entière dans un mois… »


Un cri de joie commun à toute la classe se fait alors entendre. Partir ? Ils ignorent encore la destination mais le fait de savoir qu’ils vont s’amuser tous ensemble, enfin plutôt avec leurs amis au lieu de travailler pendant deux semaines les réjouissent réellement. Ils ont beau être 29 jeunes japonais avides de savoir, ils n’en restent pas moins des adolescents et ils ont envie eux aussi de se détendre. Le voyage est donc prévu après les examens pour que son efficacité soit réelle et tout ce qu’ils ont a faire, c’est d’aller au port à la bonne heure afin qu’ils se rendent sur l’île d'Okinawa dans un petit village près de Naha, la capitale.

Ainsi, cette petite île apparaît comme un petit endroit de rêve. Ils vont réellement s’amuser et surtout oublier l’école. Même si la classe semble assez partagée, tout se passe pour le mieux. Une semaine où il y eut réellement très peu de disputes entre les élèves, et où l’entente semblait tout de même réelle. Mais ce petit voyage parfait, n’était peut-être qu’une image. En effet, tout ne pouvait pas si bien se passer, sinon ce serait bien trop facile. Ils allèrent le jour donné du départ sur le port. Il n’y avais alors pas d’avion, l’aéroport étant en travaux de rénovation des pistes personnes ne pouvait venir.

Et alors qu’ils attendaient le bateau on leur annonça qu’il ne servait à rien de venir. L’île était coupée, comme chaque année d’ailleurs à cette époque, de toute circulation de bateau. Ils étaient donc obligés dorénavant de rester sur cette île. Cela fit plaisir aux élèves qui n’avaient pas envie de partir. Il n’y a peut-être que les élèves studieuses qui voulurent partir le plus vite possible. Mais la navigation étant impossible et bien trop dangereuse, ils ne pourraient pas. Les professeurs se mirent alors à se disputer, les tensions allaient commencer doucement à monter parmi le groupe.

Ils devaient attendre la fin de la saison, la fin pour pouvoir de nouveau repartir. Pour le moment ils étaient persuadés que c’était leur unique problème. Mais cela fut avant qu’ils n’entendent dans la nuit un cri aigu. Les filles qui étaient alors en train de se laver aux sources chaudes se retournèrent vers la porte. Il n’y avait rien d’autre qu’une serviette par terre. Certaines prirent peur et se mirent à crier, d’autres plus courageuses se dirigèrent vers la porte. Elles ne virent qu’une ombre. Le soir même, ils se rendirent compte que c’était la populaire et douce Kanna qui avait disparu….

Se serait un mensonge de dire que très peu de monde fut atteint. Un kidnappeur rôde, une camarade est enlevée. Que va-t-il lui arriver ? Personne ne le sait, est-ce qu’il y aura une prochaine victime aussi ? Tant de question encore sans réponse. Les professeurs, les élèves, les habitants… tous ont un lien. Certains l’ignorent, cela les indifférents. D’autres ont trop peur pour agir. Et enfin, nous voyons se dessiner les courageux qui ont décidé de sauver Kanna !

La nuit tombe sur Tokyo, un voile d‘obscurité envahit les rues de la capital nippone . Les immeubles glacials et froids le jour se font plus lumineux le soir, chassant la nuit, éclairant les rues comme des décorations de Noël en hiver. La foule se fait moins dense maintenant, même si la capitale reste toujours en mouvement à une heure si tardive. Des écriteaux lumineux à en perdre la tête, des voitures partout et des passants biens trop nombreux… Je suis dans le quartier chaud, là où tout le monde vient s‘amuser, buvant un verre à la terrasse d‘un café, regardant les gens passer. Des lycéens passent, ils devraient se trouver dans leur chambre, chez eux, un jeudi soir comme ça. Les parents ne se doutent de rien probablement, ils ont juste fait le mur pour aller s’amuser dans un Karaoké ou dans une discothèque en compagnie de leurs amis. Et voila un couple improbable, jeune fille et homme d’âge avancé se dépêchant d’aller dans un Love Hotel… On se doute bien que la demoiselle fait ça pour l’argent, sinon il faudrait lui acheter des lunettes immédiatement. Un groupe de mec sort du bar où je suis… Ils vont dans une boîte de strip-tease, à n’en pas douter d‘après ce que j‘entend. Ils ont l’air un peu chaud quand même. Auraient ils déjà un peu forcé sur le saké ? J’espère qu’il y en a un sur les cinq qui est sobre, histoire qu’il puisse contrôler ses potes.
Tiens ça me fait penser que j’ai lu dans le journal du quartier où je vis, qu’une grand-mère s’est faite agressée dernièrement part une bande de jeune. Lorsque le soleil n’est plus là, les mauvaises personnes font leur sortie à ce que je vois. Pauvre mamie, j’espère que les flics vont s’occuper de ça. Regardez ça… Y a une mec bourré assis par terre pas loin. Il est bien habillé, costard cravate, cadre d’une grande société sans doute. Il semble tellement déprimé et malheureux qu’on serait tenté de lui donner un flingue pour l’aider à se tuer… Est il marié ? Si oui, que dira-t-elle quand il rentrera chez lui ? C’est comme ce type qui vient de passer devant le café. Combien y avait t il de femme à ses côtés ? A-t-il aussi une épouse ? Mais à le voir, je suppose qu’il a la conscience tranquille et qu‘il s‘en balance complètement. La puissance et l’argent montent vite à la tête, je serais tenté de le redescendre sur terre, mais voila que mon ami arrive. C’est un gars qui habite dans le même quartier que moi. J‘ai la chance d’habiter dans un quartier résidentiel où presque tout le monde se connaît, mais là bas y a aussi des tarés. Quand on connaît leurs têtes, on sait comment les repérer et les éviter. Sincèrement, notre quartier n’est pas très recommandé… Y a des histoires étranges dans le coin. On dit que des Yakuza feraient des affaires chez nous, que des trafiques illégaux auraient lieu dans le square du quartier. Que d’histoire ! Mais je pense que c’est vrai ! De toute façon dans toutes les rues de Tokyo il y a des choses bizarres qui s’y trament. Le temps de prendre un dernier café avec lui, de discuter un peu tranquillement, et je rendre me coucher.

Ce qui est intéressant à voir quand on rentre dans mon quartier, c’est l’état insalubre des établissements le composant ! Le « convenience store » (Épicerie Japonaise ouverte 24h/24h, 7j/7j), le Bar/Tabac, le fleuriste, le coiffeur, le square, la pharmacie, le commissariat, l’école primaire et enfin les appartements… Voilà ce qu’il y a là-bas. Les gens sont sympas, l’environnement est pollué c’est vrai, des déchets ménagés traînent un peu. Les déchets humains aussi… Hmm… Enfin bref; rentrons. Les appartements sont acceptables… Par contre l’ascenseur est juste une véritable horreur. Un: Faut pas être claustrophobes, et deux : il met 30 minutes pour arriver au dernier étage et 3 minutes le temps que les portes s’ouvrent. Il est conseillé de prendre les escaliers, au moins on a aucun risque d’y rester coincé ! Le seul truc gênant , c’est qu’on peut tomber sur des gens bizarres le soir, que l’on connaît parfois. Ils sont soit en train de se droguer, soit en pleine action avec un ou une partenaire (voir plus), ou en train de vomir… Aujourd’hui rien à signaler. Je referme ma porte tranquille, les yeux fatigués, une envie de dormir irrésistible. Putain, j’ai du boulot demain. J’ai toujours eu l’impression d’être dans une sorte de grande famille ici, je connais mes voisins, je les invite souvent, j’espère qu’ils pourront sortir le chien entre midi et deux. Et ouais, c’est ça la vie de quartier…