Révélation. {Shi-chan}

Ce matin là, comme à tout les matins d'ailleurs, Abe Hanazono se fit réveiller un peu avant neuf heures du matin car elle devait se rendre en cours. La japonaise se réveilla lentement mais sûrment et s'étira longuement avant de courir à la douche. Elle fila ensuite dans sa chambre avant d'attraper son uniforme scolaire, un col roulé couleur blanc/ivoir, un par-dessus rouge-cerise, un veston bleu marine et une jupe carroté de toute ses couleurs, accompagné de long bas bleu marine et de deux paires de souliers(intérieur/extérieur). Après avoir mis tout ses vêtements, Hana-chan alla replacer les quelques mèches rebelles de ses cheveux avant de courir dans sa cuisine et engloutir rapidement deux rôties à la confiture, elle devait se dépêcher, sinon elle manque son autobus, elle arriva juste à temps, elle entra dans celui-ci, écouteur aux oreilles et s'assit en avant. Le trajet de chez elle jusqu'à l'école n'était pas très long, pas plus de dix minutes, une chance, car son cours commençait dans une dizaines de minutes. Une fois arrivé devant l'établissement, Hana-chan descendit lentement regardant encore une fois la beauté de l'établissement. Elle entendit ensuite la cloche du début des cours résonner dans la cours, aussitôt, ses yeux devinrent ronds comme des billes et elle se mit à courir vers les petits casier à chaussure, entre la cloche d'avertissement et la cloche du début de la clase, il y avait un interval d'environ cinq minutes, mais son cours était à l'autre bout de l'école, en passant dans le hall, elle aperçu comme à presque tout les matins, un élève se faisant taxer par les étudiants plus vieux. Elle baissa aussitôt la tête devant son regard implorant l'aide. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas l'aider, c'est seulement qu'elle n'était pas prête à se mettre en danger et risquer de recevoir un carton rouge pour un inconnu, certain élève allait jusqu'à se suicider après avoir reçu ce fameux carton. La japonaise continua son chemin sans lui accordé un regard et changea rapidement de soulier avant de se rendre dans son cours de japonais. Lorsqu'elle marchait vers celui-ci, elle aperçut Kagawa Sojuro, le garçon dont elle était bien malgré elle tomber amoureuse, lorsqu'elle le voyait, elle sentait le rouge lui monter au joue, autant pour la gêne que pour la honte, elle baissa la tête et continua son chemin. La raison de sa honte était que jamais elle n'en avait parler à sa meilleure amie qui était sa soeur. En rentrant dans son cours, Hana-chan se dit que sa meilleure copine allait s'en rendre compte un jour ou l'autre, et qu'elle se devait de lui dire, elle lui disait toujours tout. Elle sortit son portable pendant que son professeur faisait son cours et demanda en texto à Shi-chan si elle avait absolument besoin d'assister au prochain cours, elle lui répondit que ce n'était pas vraiment nécessaire, et la japonaise lui dit d'aller la rejoindre sur la toit après son cours, qu'elle avait quelque chose à lui dire et attendis avec un espèce de malaise inquiètant la fin du cours, elle ne savait pas comment allait réagie Shi-chan après tout, dès que la cloche sonna, Hanazono monta les escaliers et prit le chemin (interdit)du toit. Elle s'assit au sol, la peur au ventre attendant sa meilleure amie.

Il était à peu près huit heures et quinze minutes exactement, Shizuyo éteignit son réveil-matin, les cheveux en bataille et toujours endormie. Elle rabatit ses couvertures, puis frotta ses yeux ensomeillés. Elle se lever rapidement, ne prenant même pas le temps de faire son lit, elle fila sous la douche et y resta juste le temps dont elle avait besoin. Shizu-chan revêti rapidement son uniforme, enfilant respectivement, sa jupe par-dessus ses sous-vêtements, évidemment, sa chemise blanche, son gilet rouge, sa veste bleue marine et ses longs bas de la même couleur que son veston. Elle ajusta le badge de son école qui trônait sur sa poitrine du côté gauche et descendit à la cuisine.

Quand elle fut arrivée à destination, elle vit ses parents qui petit-déjeunait mi-rapidement mi-lentement. Elle ne vit qu'en coup de vent son grand frère, elle eu un léger pincement au coeur quand il l'ignora. Elle attrapat un croissant chaud au beurre et l'enfournat dans sa bouche et avalat une verre de jus d'orange, s'étouffant légèrement au passage, ce qui n'inquiéta personne, bien sûre. Kagawa-san refit un arrêt à la salle de bain pour se brosser les dents, filat dans le hall et dit d'une voix forte, du moins autant qu'elle le pouvais; "Itte kimasu!". Puis, elle mis ses chaussures et pris le chemin pour l'école, comme elle n'habitait pas très loin, elle marchait.

Arrivée devant l'établissement, Shizuyo-chan échangeat ses chaussures d'intérieures pour celles d'extérieures. Elle pris son sac et se précipita à son premier cours. Elle s'assit à sa place puis écouta attentivement en classe. elle divaguat quelques minutes, car elle ne saisissait plus, mais elle fut vite rammenée sur terre quand elle ressentie une vibration dans sa poche, son cellullaire. Mis sur "muet", elle pouvais l'utiliser subtilement, car elle était en fond de classe. Kagawa-san ouvrir son portable et lit son SMS, c'était Hana-chan qui lui demandait si il lui était indispensable d'assister à son prochain cours, si non, de la rejoindre sur le toît. Sa prochaine classe était étude libre parce que l'enseignant était absent aujourd'hui. Shizuyo lui répondit donc qu'elle la rejoindrait.

Quand, enfin, la cloche sonna, Shi-chan attrapat son sac et fila à son casier, changeat de chaussure et monta aux toits. Il faisait frais, une légère brise flottait dans l'air. Shizuyo balayait l'endroit du regard, cherchant des yeux sa meilleure amie. Sondain, elle vit cette dernière assise au sol, elle semblait nerveuse, Shizuyo s'approchat donc d'elle, le vent soufflait légèrement, faisant voleter leurs cheveux. D'une voix douce, Kagawa-san s'assit à côté de son amie et dit:

-Ne, Hana-chan, qu'est-ce qu'il y a? Je vois dans tes yeux que tu es nerveuse.

Shizu-chan tournat la tête vers son interlocutrice et lui fit une sourire doux et encouragant. Elle voulait lui parler, elle le voyais bien.

Assise sur le sol, Hanazono attendait avec crainte l'arrivé de sa meilleure amie, pour la première fois de sa vie, elle avait peur que celle-ci la juge, qu'aviendrait-il si elle croyrais que j'aimais son oni-chan parce qu'il populaire ce qui est totalement faux? La japonaise essaya de se changer les idées avant l'arrivé de Shizuyo en regardant le ciel bleu dans lequel un troupeau de mouton somnolait (sa façon à elle d'appeler les nuages cotoneux). Le soleil brillait de tout ses feux et dardaient ses rayons sur l'école, mais malgré tout, il ne faisait pas trop chaud car une brise plutôt fraîche venant du Nord soufflait déplacant ses cheveux bruns. Hana-chan entendit soudainement du graviers craqué au bout du toit, juste derrière la porte, elle vu alors la tête de sa meilleure amie dépasser du petit muret et lui jeter un coup d'oeil interrogateur. Hanazono ne put s'empêcher d'être inquiète pour la suite, et elle était le genre de fille dont les yeux parlaient pour elle. Ses yeux parlaient beaucoup plus que sa bouche. Shi-chan marcha lentement vers elle et prit place à ses côtés, elle lui dit de sa voix naturellement douce:

-Ne, Hana-chan, qu'est-ce qu'il y a? Je vois dans tes yeux que tu es nerveuse. tout en ce tournant vers elle un sourire doux et encourageant sur les lèvres.

Hana-chan lui jeta un regard d'une infinie tristesse, elle voulait lui dire, mais avait peur qu'elle le prenne mal bien que cela ne soit pas son genre, ou encore qu'elle pensâmes que j'étais son amie juste pour pouvoir voir Sojuro ce qui était complètement faux, car avant même sa savoir qu'il était son frère, elle étais ma meilleure amie, mais comment lui dire tout cela, Abe-san n'y avait pas pensé. Elle regarda ses pieds et joua avec ses doigts tout en cherchant une façon convenable de lui dire, mais celle-ci ne vient pas, après plusieurs minutes d'attente, Shi-chan prit son visage entre ses mains et lui tourna la tête vers elle, la japonaise croisa le regard de sa meilleure amie et tenta aussitôt de le fuir, mais sans succès. Elle décida qu'elle laisserait parler son coeur. Hanazono la regarda dans les yeux et bafouilla d'une voix triste et à la fois gêner,

- Shi-chan, écoute moi jusqu'au bout avant de dire quoi que se soit, ça fait déjà plusieurs mois, voir même peut-être plusieurs années qu'on se connaît n'est-ce pas? dit-elle, Shizuyo acquiesa silencieusement de la tête. Et bien, un peu après t'avoir connu, j'ai connu ton grand-frère, mais à cette époque je n'étais pas au courant qu'il faisait partit de ta famille, ce jour, bien malgré moi, crois moi, j'ai ressentit quelque chose que je n'avais jamais ressentit pour personne, tu sais sans doute de quoi je parle, j'ai longtemps tenté de me ressaisir et ne pas pas penser à Sojuro, mais je ne peux plus me voiler la face, je l'aime, mais crois moi, j'aurais voulu t'en parler plus tôt, mais j'en étais incapable... Sa y ait, j'ai terminé...

Après avoir finis, Hana-chan releva les yeux et vu sur le visage de Shi-chan une expression qu'elle ne put décrire.

Shizuyo était assise à côté d'Hana-chan, qui d'ailleurs refusait de s'exprimer, intriguée, la japonaise pris le visage de son amie entre ses doigts de sa main droite et l'obligeat à la regarder. Même si l'intéressée tentait de fuir le regard de sa meilleure amie, elle n'y parvint pas. Shizu-chan l'a lâcha puis se croisa les jambes. Elle attendit un signe de vie de la part d'Abe-san. Elle attendit quelques minutes ou quelques secondes, elle ne sut le dire. Quand, finalement, son interlocutrice se décida à parler, ce qui sorti de sa bouche fut:

- Shi-chan, écoute
moi jusqu'au bout avant de dire quoi que se soit, ça fait déjà
plusieurs mois, voir même peut-être plusieurs années qu'on se connaît
n'est-ce pas? Shizu-chan acquiesçât lentement de la tête. Et
bien, un peu après t'avoir connu, j'ai connu ton grand-frère, mais à
cette époque je n'étais pas au courant qu'il faisait partit de ta
famille, ce jour, bien malgré moi, crois moi, j'ai ressentit quelque
chose que je n'avais jamais ressentit pour personne, tu sais sans doute
de quoi je parle, j'ai longtemps tenté de me ressaisir et ne pas pas
penser à Sojuro, mais je ne peux plus me voiler la face, je l'aime,
mais crois moi, j'aurais voulu t'en parler plus tôt, mais j'en étais
incapable... Sa y ait, j'ai terminé...

Shi-chan regard Hana d'un air totalement interloqué. Son frère, hein? C'était pas si grave, mais elle était surprise. Tout de même, Hana-chan était sa meilleure amie! Elle ne pouvait tout de même pas lui en vouloir d'être tombée amoureuse! Ça serais si égoïste! La jeune japonaise fit disparaître son visage surpris et le troqua par un grand sourire amical, elle serra son amie dans ses bras puis la relâcha.

-Voyons, Hanazo-chan! Comme si j'allais t'en vouloir pour si peu! Nous sommes amies quoi qu'il arrive!

Sur ce, elle tendis le petit doigt, comme lorsque l'on faisait un vœux, elle serra celui de sa meilleure amie dans le sien en signe de gage ou plutôt de pacte d'amitié.

-Je ne pourrais pas t'aider, il ne me considères pas comme sa soeur, mais je te soutiendrai! déclara avec assurance la petite japonaise.

-Voyons, Hanazo-chan! Comme si j'allais t'en vouloir pour si peu! Nous sommes amies quoi qu'il arrive!Je ne pourrais pas t'aider, il ne me considères pas comme sa soeur, mais je te soutiendrai!

Hana-chan retenait sa respiration depuis sa révélation et eu un tel soupir de soulagement lorsqu'elle sût que Shizu-chan ne lui en voulait pas, Elle se tourna vers elle un immense sourire illumiant ses lèvres et serra longuement sa meilleure amie dans ses bras, des larmes de joies mélanger à des larmes de tristesse lui montèrent au yeux, mais elle les ravala aussitôt et relâcha Shi-chan de son étreinte. Hanazono se sentait gonflé à bloque de la réaction de l'autre japonaise. Le fait que Shizuyo ne puisse pas l'aider avec le cas Sojuro n'importunait aucunement hanazo-chan, elle ne lui avait pas révélé cela en attendant une quelconque aide, elle lui avait révéler car elle n'était plus capable de garder le secret. Plus ça allait, plus Hana-chan se sentait transporter un fardeau qu'elle était incapable de supporter plus longtemps. Avant de la rencontrer, ce fardeau pèsaient encore plus lourd, mais elles s'étaient parler et partageaient leurs secrets, car elles savaient toutes les deux que ce qu'il y avait de pire que d'avoir des secrets lourd, c'était de les garder pour soit. Bref, Hana-chan ressera encore une fois Shi avant de se lever et de s'exclamer d'une voix étouffé;

- Je suis tellement contente que tu le prennes bien, je suis soulager d'un dure poids!

- Je suis tellement contente que tu le prennes bien, je suis soulager d'un dure poids!

Shizuyo offrit un sourire doux à sa meilleure amie. Comment lui en vouloir? L'amour,ça ne venait pas quand on le voulais! La petite japonaise n'était peut-être pas bien placée pour parler, car elle n'avait jamais connu l'amour ou quoi que ce soit qui s'en raproche, elle avait souvent connu l'amitié, mais ce n'est pas du tout la même chose. La jeune fille levat les yeux au cielet observat le ciel. Des tâches blanches sur une toile bleue. Shi-chan se dit que ce décor ferait une belle peinture. Le soleil était si fort! Elle évita de le regarder sous peine d'être momentanément aveuglée par l'astre solaire.

Le vent se levat légèrement, faisait flotter leurs cheveux dans les airs. Shizuyo s'accoda sur ses coudes. Elle fit un mouvement de la tête pour chasser des mèches indésirables de devant son visage. Une question lui brulait les lèvres... Comment? La japonaise se décidat soudainement à demander;

-Ne, Hana-chan, qu'est-ce que tu lui trouves à mon frère? Eto... je veux dire; comment tu as su que tu étais amoureuse? Tu l'as senti juste en le voyant?

Shizuyo évita quelques temps de regarder son amie dans les yeux, de peur d'être ridicule. Cependant, elle fini par se décider et planta son regard marron dans celui d'Abe-san. Cette dernière semblait perdue dans ses pensées. D'ailleurs, de son côté, Shizuyo l'était aussi. Elle se posait des questions, peut-être trop. Elle fut sortie de sa rêverie par Hanazono qui fini par lui parler.