Espoire de sécurité [Libre]

Kojiro était à la recherche d'un endroit tranquille pour aller étudier un peu. Peut-être pas les cours, puisque d'après les notes qu'il possédait déjà, il n'avait pas tellement d'effort à donner. Mais un petit coin tranquille pour lire paisiblement sans avoir quelqu'un pour le déranger. C'était assez rare dans cette école ce genre d'endroit, mais il savait parfaitement à l'heure qu'il était, que personne n'était dans les vestiaires. Donc, le meilleur endroit pour être seul.
C'est ainsi qu'il prit la direction des vestiaires, sont livre en poche, jetant quelques regards ici et là à ceux qui passaient près de lui. Tous des snobs à son avis. C'est ce que ce lycée renfermait d'ailleurs. Des têtes enflées qui ne pensaient qu'à leur petite personne et à l'argent qu'ils possédaient. Comme si ça pouvait apporter le bonheur de posséder quelques misérable billets. Il y avait bien mieux que ce papier dans la vie. Et il le savait parfaitement. Il n'y avait que les idiots pour ne pas s'en rendre compte. Et dieu seul sait combien il pouvait exister de ces idiots sur cette planète.
Une fois devant le vestiaire, il jeta un rapide regard autour de lui pour s'assurer que personne ne le voit avant d'y entrer. Bien entendu, le silence régnait en maître dans la pièce. Un léger sourire s'empara de ses lèvres et il se dirigea dans un coin tranquille, à l'abri des regards. Une fois installé, il ouvrit son livre et se mit à lire quelques lignes. Il était dans un moment de détente parfait. Mais celui-ci ne dura pas éternellement.
Il venait à peine de terminer la première page de son roman, lorsqu'il entendit des pas dans le vestiaire. Mais qui pouvait bien venir traîner ici à cette heure ? Sûrement un triple idiot qui ne savait pas quoi faire de son temps libre. Il reprit donc sa lecture, jusqu'au moment où un jeune homme se laissa glissé le long du mûr pas très loin de lui. Il leva les yeux vers lui, haussant un sourcil. À première vue, celui-ci ne semblait pas aller très bien. Mais qu'est-ce que ça pourrait bien lui faire de toute façon ? Ce n'était pas de ses affaires ce que ce jeune homme vivait. Il reprit sa lecture, laissant ainsi de côté la vision troublante qu'il venait de voir.

Finalement, il était bien content que ce jeune garçon ne soit pas trop bruyant. De cette façon, ça ne le déconcentrait pas réellement dans sa lecture. Il n'aimait pas tellement savoir qu'il y avait une présence pas très loin de lui, mais du moment que ce dernier ne venait pas le déranger. Ça, c'était s'il l'avait remarquer. Ce qui serait une bonne chose si ce n'était pas le cas. De toute façon, il n'était pas tellement d'humeur à bavarder en ce moment. Tout ce qui l'intéressait était son bouquin. Une histoire très palpitante faut dire.
Mais bien malheureusement pour lui, le silence ne régna pas une fois de plus. Une voix e fit entendre dans les vestiaires suivit par des pas. S'il en jugeait par la présence du garçon, c'était sûrement lui que ceux-ci venaient chercher. Il avait pas de chance finalement ce garçon. Ils ne prendraient sûrement pas de temps avant de le trouver. Il s'installa plus confortablement, faisant comme s'il ne s'intéressait pas vraiment à ce qui allait se passer. De toute manière, ce n'était pas quelque chose qu'il convoitait à assister.
Quelques instants plus tard, la voix ce fit de nouveau entendre, mais beaucoup plus proche. Il leva les yeux de son bouquin pour apercevoir 4 garçons entourés le jeune homme. C'était un peu malheureux pour lui quand même. Il ne faisait pas du tout le poids contre eux. Il replongea son regard dans son livre, jusqu'à ce qu'une voix totalement différente se fit entendre. Ça devait sûrement être celle du jeune homme à en considérer les paroles qu'il venait de prononcé. Il allait donc devoir s'en mêler s'il voulait avoir la paix. Il poussa un léger soupir avant de se relever, sans quitter son livre des yeux. Il s'avança vers le groupe avant de finalement lever son regard.

- Il n'y a vraiment aucun moyen d'être tranquille dans ce fichu lycée. Vous ne voyez donc pas que j'aimerais avoir la paix.

Il leva son livre le désignant du regard.

- C'est difficile de lire quand il y a tout ce remue-ménage autour de moi.

Il posa alors son regard sur le jeune homme appuyer au mûr avant de secouer doucement la tête.

- Et de toute façon, vous ne croyez pas que vous y allez un peu fort. Il est seul contre vous 4. Comment voulez-vous qu'il puisse se défendre ? Vous devriez peut-être vous en prendre à quelqu'un de votre taille. Ça serait plus équitable du moins.

Faire le poids contre eux ? Peut-être pas à lui seul faut dire. Mais il existait bien d'autre façon de régler ce différent que par la violence. Mais sûrement que ces crétins ne comprenait pas ce genre de chose. Ils ne devaient sûrement pas être assez éduquer pour. Il poussa un léger soupir et déposa son livre sur le banc où il était installé quelques instants auparavant. Et dire qu'il avait souhaiter ne pas avoir d'ennuis en venant ici. Faut croire que la chance n'était pas de son côté en ce moment. Ce jeune garçon aurait quand même pu se choisir un autre endroit où se réfugié. Ainsi, il n'aurait pas eu à se mêler de ce qu'il ne le regardait pas. Mais bon, maintenant qu'il s'était incrusté dans la partie, autant aller jusqu'au bout.

- Il est évident que je ne fais pas le poids non plus.

Il posa son regard sur les quatre garçons en secouant légèrement la tête. Ils étaient tout de même quatre. Et pour pouvoir faire le poids contre, il aurait sûrement eu besoin de quelques personnes de plus. Mais ce n'était pas le cas, donc il allait devoir jouer avec sa tête. De toute façon, il était beaucoup plus intelligent qu'eux à première vue. Donc il serait assez facile de les faire disparaître.

- Mais je crois être assez intelligent par contre pour comprendre que vous êtes quatre gros imbéciles.

C'était évident tout de même. Même un idiot aurait pu comprendre que ces gars n'étaient que des petites têtes enflées qui se croyaient tout permis.

- Seul les imbéciles frappe les gens sans défense. Et je crois que c'est votre cas en ce moment.

Il se détourna d'eux, reprenant son livre en main tout en étouffant un bâillement à l'aide de sa main.

- De toute façon, je me demande bien à quoi ça me sert de parler avec vous. Je suis persuader que vous n'arriver même pas à comprendre ce que j'essaie de vous dire. Vous devez être trop idiots pour ça.